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Almost Died In Ukraine Mine Field In Kursk Russia Frontline Combat
⚠ Surrounded by Mines! Narrow Escape in a Drone-Dropped Minefield | Patrick Lancaster 📍 Frontline Danger: In this intense report, we find ourselves trapped in a live minefield in the Kursk reg...
Alors que de nouvelles discussions se déroulent en Arabie séoudite, les Américains espérant parvenir à un accord de trêve d'ici le 20 avril , la guerre se poursuit . Chaque nuit les forces aérospatiales russes frappent le territoire sous le contrôle de la junte mafieuse de Kiev, ce qui permet aux Kiéviens de dénoncer la mauvaise foi des Russes, mais eux mêmes ne se gênent pas pour attaquer le territoire russe, ce que l'on ne saurait leur reprocher .
Dans le cadre de la "remilitarisation" de l'Europe, 4 pays (la Pologne et les 3 pays baltes )ont annoncé que pour se protéger de la Russie, ils allaient se retirer de la convention d'Ottawa sur l'interdiction des mines antipersonnel, ce qui bien sûr n'a pas suscité de réactions scandalisées de la part des autres dirigeants européens . depuis le début du conflit ce type d'engin est largement utilisé . Dès le 13 avril 2022 les Etats Unis en ont envoyé d'importants stocks à Kiev, les Kiéviens utilisant des projectiles à sous munitions en ont répandu sur la ville de Donetsk provoquant des pertes dans la population civiles . Certaines zones sur le front en sont totalement contaminées, ces mines étant larguées par des projectiles à sous munitions et même par des drones (voir vidéo)
Sur le front il n'y a pas eu de grands changements, toutefois après une période au cours de laquelle les Kiéviens s'étaient limité à une défensive stricte et durant laquelle les forces russes avaient enregistré des progrès, faisant appel à ses réserves , l'état major kiévien a décidé de changer de tactique et a lancé des contre attaques en un certain nombre de points .
Pour tenter d'alléger la pression sur les derniers bouts de terrain encore tenus au sud de Soudja et dans l'oblast de Soumy où les Russes avancent, les Kiéviens ont attaqué dans la région de Belgorod, subissant de lourdes pertes .
Ils ont aussi lancé des contre attaques contre la tête de pont russe à l'ouest de l'Oskol .
A Toretsk, les Kiéviens avaient engagés de gros moyens : au nord la brigade d'assaut Liut des forces spéciales de la police, au sud une des brigades Azov ce qui leur a permis de reprendre pied dans la ville . Mais les Russes ont contre attaqué, au nord ils ont rejeté les Kiéviens de la ville, reprenant la mine Toretskaya et le terril, avançant le long des étangs de Dyleevskie point de départ de l'attaque kiévienne . Au sud, les Kiéviens s'accrochent encore dans une partie du quartier de Zabalka .
Au sud de Pokrovsk, les Kiéviens ont aussi contre attaqué, tentant d'encercler les forces russe qui s'étaient avancé jusqu'à la route T0406 . En dépit de leurs difficultés de ravitaillement, les Russes ont bien résisté mais ont été contraints de se placer sur la défensive ce qui constitue un succès pour les Kiéviens car dans la période précédente la progression russe semblait devoir entraîner la chute de Pokrovsk dans un avenir proche .
Comme on le voit, l'armée kiévienne est encore loin d'être dépourvue de ressources . Mais il faut tenter de comprendre la situation du combat sur cet immense front . Les effectifs engagés sur le terrain sont relativement faibles, la surveillance quasi permanente par les drones d'observation permet aux états majors de connaître la situation, les PC sont équipés pour cela de plusieurs écrans vidéo cela permet de repérer les attaques ennemies, les positions ennemies, de faire intervenir les drones d'attaque et l'artillerie et même de guider individuellement les soldats chargés de réduire une position ennemie (voir vidéo) .
Si les drones ont changé beaucoup de choses, ce ne sont pas une arme absolue : ils sont soumis aux contremesures électroniques et aussi aux conditions météorologiques, quand il fait trop chaud ou trop froid, les batteries se déchargent plus vite, lorsque le temps est couvert, qu'il pleut, qu'il neige, qu'il y a du brouillard, leur action est entravée, les Russes ont souvent profité de ce type de condition pour lancer leurs attaques . Les vues de blindés détruits sont bien sûr spectaculaires mais c'est oublier que mis à part de rares coups de chance, il en faut 7-8 parfois 15 ou 20 pour détruire un char surtout avec les cages .
Les contre attaques kiéviennes ont eu un coût humain et matériel non négligeable ce qui explique l'empressement des Kiéviens à réclamer une trêve rapide car même si les livraisons occidentales se poursuivent, elles ne parviennent pas à combler les pertes et l'été prochain risque d'être un moment décisif .