Ukraine : à Paris, une réunion pour rien

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Hier Macron avait convié à l'Elysée, 7 chefs d'Etat européens plus la Gauleiterin von der Leyen, le président du Conseil européen, Antonio Costa et le secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte . Les résultats de la réunion ont été tellement importants que les média otanesques ont dû se contenter de rapporter que la présidente du conseil italien, Georgia Meloni était arrivée en Maserati avec 50 minutes de retard (avec un périphérique limité à 50 km/h, des rues limitées à 30 et des embouteillages permanents du fait de l'intelligente politique de la mairesse socialiste de Paris, Anne Hidalgo, on comprend mieux ce retard) . Quant à Olaf Scholz qui est encore chancelier d'Allemagne pour une quinzaine de jour, il est lui parti en avance  mais on nous a pas dit si il a pris une Traband ou une Mercédès . En organisant cette réunion, Macron a une fois de plus tenté de se relancer à l'international avec des résultats toujours aussi piteux .

Les responsables européens sont d'accord pour que le massacre se poursuive en Ukraine, ils haïssent autant les Russes que les Ukrainiens car ces deux peuples sont encore attachés à certains aspects des traditions, ces traditions que ces dirigeants veulent extirper chez leurs peuples en y développant les idéologies américaines du wokisme et de la cancel culture .

Sociaux-démocrates et écologistes allemands viennent d'ailleurs d'envoyer à la junte mafieuse de Kiev de nouvelles cargaisons d'armes : 56 blindés, 4 canons automoteurs Zuzana 2, 2 véhicules de déminage Wisent 1, 300 drones d'ataque HF-1, 51 drones de reconnaissance  Vector et 245 drones de reconnaissance danois RQ-35 Heidrun ainsi que des milliers d'armes légères et des munitions .

Quant à l'envoi de troupes en Ukraine, on ne peut pas dire que que les Européens se bousculent au portillon . Bien sûr les Britanniques gonflent la poitrine, ils feraient bien de se souvenir de la campagne de Crimée : lors de celle-ci ils mirent 5 jours à débarquer leurs troupes contre une journée pour l'armée française, la bataille de l'Alma fut remportée grâce aux troupes française, lors de la bataille de Balaklava, "the thin red line" du 93e régiment d'infanterie fut sauvée par l'intervention de l'infanterie française, à l'occasion de la désastreuse "charge de la brigade légère", ce furent les cavaliers français des 1er et 4e régiments de Chasseurs d'Afrique qui couvrirent la retraite des survivants . Lors du siège de Sébastopol l'armée française leur fournit des tentes car les Britanniques n'en avaient pas suffisamment . Enfin la chute de la ville fut déterminée par la prise de la position fortifiée de Malakoff par les troupes françaises .

Les Suédois ne seraient pas contre l'envoi de troupes, les Allemands, malins, réclament "l'engagement total des Etats Unis" pour les opérations de maintien de la paix, comme les Américains ont dit qu'ils n'enverraient pas un homme, la question risque peu de se poser !

Quant aux Italiens, ils se font discrets en la matière, ils n'ont pas oublié la désastreuse expérience du CSIR (Corpo di Spedizione Italiano in Russia) durant le Seconde guerre mondiale (évoquée dans le livre "Centomilla gavette di ghiaccio" (Cent mille gamelles de glace) .

Les média liés à l'Etat profond Démocrate trépignent comme le journal "Le Monde" qui dans un éditorial a dénoncé le discours de J.D. Vance  comme "un discours d'extrême droite, accusant les pratiques démocratiques européennes d'être liberticides et comparant les responsables européens aux commissaires politiques soviétiques" Quelle horreur ! On y réclame aussi, pêle-mêle,  l'entrée de l'Ukraine dans l'UE et dans l'OTAN un "endettement européen commun" pour financer la défense, et la confiscation des avoirs russes gelés . Un seul objectif  donc : la guerre à outrance .

Conséquences des décisions et des désirs de ces gens qui forment un véritable "syndicat du crime" (Murder, Incorporated), des cadavres qui jonchent les plaines les villes et les villages à l'est . (voir vidéo)

Alors qu'une lueur d'espoir apparaît avec la reprise des discussions entre Russes et Américains, comme l'a dit le ministre des Affaires étrangères hongrois : " Aujourd'hui, à Paris , des dirigeants européens frustrés, pro guerre et anti Trump se réunissent pour empêcher un accord de paix en Ukraine" .

Il faudra certainement des mois pour parvenir à un tel accord, mais tout ce qui va dans ce sens doit être soutenu .