géopolitique et informations internationales
En Roumanie, on se croirait revenu au bon vieux temps de la "Securitate" (1) dans la ville de Brasov, trois maisons ont été perquisitionnées . L'opportun changement d'opinion de la Cour constitutionnelle qui a annulé le premier tour des élections a été salué par le président en place Klaus Iohannis qui s'est empressé d'assurer l'UE et l'OTAN de la stabilité du pays .
Les deux candidats qualifiés pour le second tour n'ont pas la même opinion, le premier, Calin Georgescu a dénoncé "un coup d'Etat", sa concurrente Elena Lasconi a condamné "une décision illégale d'un Etat roumain bafouant la démocratie" .
Les média occidentaux ont martelé l'antienne d'un "candidat pro russe, d'extrême droite, sorti de nulle part", on oublie volontairement qu'il a préfacé le livre de Robert F. Kennedy Junior : " Anthony Fauci, Bill Gates, Big Pharma", que Donald Trump Junior l'a félicité pour sa victoire du premier tour, il vient d'ailleurs de dénoncer l'annulation comme "nouvelle tentative de truquer les élections", enfin Brad Pascal, PDG d'une entreprise de relations publiques qui avait fait la campagne de Donald Trump s'était proposé pour faire la campagne du second tour de Georgescu .
A l'époque de la Guerre froide, l'OTAN avait préparé des réseaux "Stay Behind" pour conserver des gens sur place en cas d'invasion communiste . Alors que les Démocrates ont perdu le pouvoir aux Etats Unis, ils tentent de conserver de solides positions dans les pays européens, les gens qu'ils ont mis en place tentent aussi, par tous les moyens de sauvegarder leur pouvoir vacillant . Concernant la Roumanie, l'administration Biden a réaffirmé sa "confiance dans les institutions roumaines", bien sûr, elles sont tellement aux ordres .
Alors que la franco-géorgienne Salomé Zourabichvili, présidente en fin d'activité était à Paris pour assister à la réouverture de la cathédrale Notre Dame (et peut être pour se trouver une location en vue de son retour au pays ?), les manifestations se poursuivent à Tbilissi . Les membres des ONG grassement payés par Soros, l'UE et Washington mènent la danse, il faut dire que ces gens qui touchent 2500 euros par mois alors que le salaire moyen géorgien est de 427 euros par mois n'ont pas envie de voir le pactole se tarir .
Mais le gouvernement ne cède rien, des perquisitions ont été effectuées aux sièges de certains partis politiques, la police y a découvert des cocktails molotov et des bombes d'artifice, ces manifestants pacifiques ont quand même blessé 150 policiers . La police a arrêté un certain nombre de manifestants violents . Des membres de la population, révoltés par les exactions commises par ces gens en ont pris certains à partie . L'un d'eux a raconté que sortant de l'ascenseur il a été frappé par 50 personnes, on se demande bien comment il a pu les compter !
L'administration Biden s'active toujours aussi frénétiquement après l'annonce, lundi dernier, d'une aide de 725 millions$ pour Kiev (une 2e livraison de mines anti personnelles, des missiles), samedi, le département de la Défense en a rajouté pour 988 millions$, mais il s'agit de commandes à l'industrie militaire américaine, ainsi, en cas d'un arrêt des combats cela permettra de compléter les stocks de l'armée américaine .
En ce qui concerne la fameuse 155e brigade mécanisée surnommée "Anne de Kiev", entraînée en France, la député ukrainienne Maryana Bezuglaya a révélé qu'à peine arrivée en Ukraine cette unité a été divisée et utilisée pour compléter les pertes dans plusieurs unités, selon elle cette unité a été utilisée comme "donneur d'organes pour les autres brigades" .
A Chasov Yar, les forces russes avancent sur les flancs tout en poursuivant le combat dans l'usine de produits réfractaires au centre ville .
Au sud de Pokrovsk, les combats se poursuivent dans Shevchenko, les Russes sont entrés dans Novotroiske, les Kiéviens se repliant en direction de Novovasyliovka plus au sud .
Dans Kourahovo, les forces russes progressent dans le centre de part et d'autre de l'avenue Soborny .
Dans les villages au sud, les Kiéviens tentent de s'accrocher en dépit de la forte pression exercée par les forces russes .
1) La "Securitate" ( Departamentul Securitatii Statului :Département de la Sécurité de l'Etat) était la police politique secrète roumaine à l'époque communiste .