Un torrent de félicitations

La victoire électorale de Donald Trump à l'élection présidentielle américaine a vu les félicitations affluer de partout, les dirigeants européens qui a de rares exceptions comme celle de Viktor Orban, étaient favorables à Kamala Harris, n'ont pas manqué de le faire .

Des dirigeants européens qui tremblent à la perspective fantasmée que les Etats Unis pourraient se retirer d'Europe  et l'on a vu le chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski déclarer : " L'Europe doit prendre davantage ses responsabilités en matière de sécurité ", s'agit il de mettre en place une politique de défense indépendante, de sortir de l'OTAN ? Surtout pas . Donald Trump n'a jamais évoqué la perspective d'un départ des troupes américaines, il a simplement demandé aux Européens de dépenser plus pour la Défense .

Même l'ex président Zelensky a félicité Donald Trump pour sa victoire expliquant : "J'apprécie  l'engagement du président Trump en faveur de l'approche "la paix par la force" dans les affaires mondiales.  C'est exactement le principe qui peut concrètement rapprocher l'Ukraine d'une paix juste" .

Alors lui, il n'a pas très bien compris comment les choses se passent, la force permet de faire plier les petits Etats, pas les grands et il semble bien que l'Ukraine soit plus petite que la Russie .

Les média wokistes comme Le Monde sont évidemment horrifiés par cette victoire, ils nous expliquent que c'est l'Allemagne qui a le plus à perdre, c'est Trump qui a fait sauter Nord Stream ? Pire, on va voir apparaître "Un monde où la diplomatie transactionnelle se substitue aux alliances fondées sur des valeurs" . On sait que ces "valeurs" on les impose à coup de bombes aux peuples récalcitrants .

On nous dit que Trump va défendre les intérêts nationaux américains, Kamala Harris aurait elle fait autre chose ?

Alors que par le passé, Donald Trump avait souvent pointé du doigt la Chine, celle ci se montre conciliante, parlant de "renforcer le dialogue" estimant que "L'histoire a démontré que la Chine et les Etats Unis bénéficient d'une coopération et perdent d'une confrontation" .

Côté russe, la froideur l'emporte . Pour le porte-parole du Kremlin,  Dmitri Peskov "Les Etats Unis sont un pays hostile, impliqué dans une guerre contre la Russie". Le ministère des Affaires étrangères russe a indiqué : "Nous ne nous faisons pas d'illusions sur le président américain élu . L'élite politique au pouvoir aux Etats Unis, quel que soit le parti auquel elle appartient, adhère à des attitudes anti russes ".

Il est bien évident que les Russes, échaudés par les mensonges de l'Occident jugeront sur pièces le nouveau président des Etats Unis .

On ne peut pas encore dire ce que fera Trump en ce qui concerne les deux conflits du moment : l'Ukraine et le Proche Orient, dans le camp républicain, il y a aussi des néo-cons, l'avenir nous le dira .