Continuer la guerre en Ukraine, avec qui, avec quoi ?

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prisonnier britannique

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Français à Selydovo ?

Il semblerait que des discussions soient en cours entre les Britanniques et le régime de Paris pour créer un noyau dur axé sur l'Ukraine et la sécurité européenne en général, on y évoquerait l'envoi de troupes et de Société Militaires Privées  en Ukraine .

Les Britanniques ont toujours été bon pour entraîner les autres dans les guerres en les plaçant bien sûr en première ligne, avec des alliés comme ceux là, on se passe d'ennemi . Cela fait des années que les Britanniques sévissent en Ukraine : ils ont pris en main le GUR (service de renseignement militaire) avec la 77th Brigade ils ont organisé les services psy-ops et envoyé de nombreux instructeurs . Après le début de l'Opération Militaire Spéciale de nombreuses équipes du SAS et du SBS ont été envoyée sur place pour monter des opérations de harcèlement sur les arrières des forces russes envoyant à la mort de petits commandos pour planter un drapeau et le photographier sur la flèche de Kinburn où créant une petite tête de pont dans le village de Krynky, opération qui a duré des mois et qui a saigné à blanc trois brigades de marine ukrainienne .

On se demande bien quels soldats ces deux pays pourraient envoyer en Ukraine . Lors d'une audition parlementaire, l'actuel ministre britannique de la Défense, John Healey a révélé que l'armée britannique perdait chaque mois 300 soldats de plus qu'elle ne parvenait à recruter . Côté français, cela ne va guère mieux, la loi de finance 2013 prévoyait  210 428 ETPT (équivalents temps plein travaillé), il n'y en a eu que 202 122 . Par rapport à 2018, les non renouvellements de contrats ont augmenté de 70% .

Mais cela n'empêche pas des Britanniques et  des Français d'être présents en Ukraine : un Britannique vient d'être capturé par les forces russes (voir vidéo) quant aux Français, il semble que certains se soient livrés à des massacres de civils à Selydovo (voir vidéo)  , cela sous toute réserve .

Que faire face à la Russie ? Boris Pistorius, ministre allemand de la Défense vient de dire : "La Russie produit en trois mois autant d'armes et de munitions que l'ensemble de l'Union européenne en produit en un an". Cette constatation faite, ne serait il pas temps d'arrêter la guerre ?

Le Wall Street Journal ne le pense pas, il estime que les Kiéviens pourraient frapper la région de Rostov car "Washington avait précédemment dressé une carte de 200 cibles militaires en Russie pour les missiles ATACMS . Les forces armées ukrainiennes pourraient frapper avec des missiles américains à longue portée au moins quatre aérodromes militaires dans la région de Rostov" .

A part ça l'OTAN n'est pas en guerre contre la Russie : on cartographie les cibles ennemies et on a sur place des spécialistes pour entrer les coordonnées des objectifs dans les systèmes de guidage des missiles .

Mais les populations commencent à en avoir assez de ce bellicisme . Dernier exemple avec les élections présidentielles en Roumanie, les média occidentaux n'en parlaient même pas car la victoire du candidat otanesque et pro UE paraissait assurée, pas de chance, c'est un candidat indépendant Calin Georgescu qui est arrivé en tête, immédiatement il  a été qualifié d'extrême droite et de pro russe . Spécialiste du développement durable, il a travaillé pour l'ONU, évidemment certaines de ses déclarations n'ont pas plu : concernant le conflit en Ukraine, il a dit que "ce conflit aide financièrement le complexe militaire américain, l'industrie militaire américaine" . Les Roumains se sont rendu compte que depuis 2022 ils ont vu s'implanter chez eux des bases militaires étrangères avec des milliers de soldats étrangers que le gouvernement pro européen s'est lancé dans une politique effrénée d'achats de matériels militaires en particulier dans le domaine aérien acquérant d'abord 17 F-16 MLU d'occasion auprès du Portugal pour 880 millions d'euros puis 32 F-16 norvégiens pour 388 millions d'euros et maintenant 32 F-35 A pour 5,9 milliards d'euros avec peut être une option pour 12 de plus . Les citoyens roumains trouvent que la note commence à devenir un peu trop salée . Mais rassurez  vous un front européen va se former contre l'abominable Georgescu, faudra-t-il avoir recours au vote des Roumains de l'étranger ?

Les forces aérospatiales russes ont mené de nouvelles frappes cette nuit, Kiev a été visée avec des explosions dans plusieurs quartiers, près de la gare c'est une entreprise de réparation de voitures électriques qui aurait été touchée, une importante fumée s'en élève . Dans la ville de Glukhov c'est l'usine d'équipements électrique Electropanel qui a été sévèrement touchée .

Secteur de Koupyansk . Selon des sources kiéviennes les troupes russes ont traversé la rivière Oskol à la hauteur du village de Dvorichne et se sont emparées des positions kiéviennes situées sur la rive ouest, on n'a pas plus d'informations pour le moment .

Alors qu'au nord du réservoir de Kourakhovo les forces russes nettoient les dernières poches de résistance, au sud de la ville, elles continuent leur avance, elles ont pris le contrôle de la route Kourakhovo-Ouspenovka, ce dernier village est menacé par le sud où les Russes ont pris le tiers de Troudove et par l'est où ils sont en train de terminer le nettoyage de Romanovka ;

Lee porte-parole du commandement sud de l'armée kiévienne a avisé les média occidentaux que la Russie se préparait à une incursion dans la partie sud de l'oblast de Donetsk, qu'elle viserait Velika Novosilka et aussi Goulyapole et Orikhiv dans l'oblast de Zaporojié, quelle prescience  ! Cela fait des jours que les forces russes ont progressé de plusieurs kilomètres dans ces directions 

A la périphérie est de Velika Novosylka les Russes ont pris les positions kiéviennes ainsi que la zone des entrepôts, plus au nord ils ont coupé la route T0518 qui mène à  Bogatyr . Nous avons vu hier ce qu'il en était pour la région de Zaporojié .

Paul Ronzheimer, journaliste à Bild, en visite à Kiev évoque la situation : "Incertitude, épuisement, désespoir . C'est le mélange toxique que je ressens à Kiev ces jours-ci" .

Il n'y a que dans les média français que l'on nous dresse le tableau d'un peuple ukrainien qui tous "genres" confondus bien sûr est dressé contre l'envahisseur . Qu'ils aillent se battre ces politiciens et journalistes bellicistes, cela épargnera les braves gens .