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Alors que l'armée israélienne a revendiqué avoir frappé plus de 250 "lieux" en une journée, revendiquant avoir tué plusieurs responsables du Hamas, passant évidemment la port de civils, les Etats Unis continuent à s'opposer à tout cessez-le-feu, le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller expliquant que cela "donnerait au Hamas la possibilité de se reposer, de se rééquiper et de se préparer à lancer des attaques terroristes contre Israël".
De leur côté, les pays de l'UE, réunis pour discuter de la situation ont eu bien du mal à établir un communiqué commun, divisés entre des pays favorables aux Palestiniens comme l'Espagne et l'Irlande (ce dernier pays sachant bien ce que c'est que l'occupation et une guerre de libération) et les pays pro israéliens comme l'Allemagne et l'Autriche, finalement ils se sont mis d'accord sur une déclaration qui condamne "les attaques terroristes atroces et aveugles en Israël", se préoccupe de "la situation humanitaire à Gaza" et réclame la libération "de tous les otages sans aucune condition préalable". Washington n'aurait pas fait mieux.
Pendant ce temps à Moscou se trouvent une délégation du Hamas ainsi que le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Bagheri Kani; Au lieu de lancer des anathèmes, il semble que la Russie s'efforce de discuter pour prévenir toute aggravation de la situation.
De leur côté, les Américains, en réponse à des tirs de roquettes contre leurs bases illégales qui ont blessé plus de 20 de leurs soldats, ont riposté en menant deux bombardements en Syrie.
On apprend aussi qu'une attaque aurait eu lieu contre une base de la marine israélienne implanté sur l'archipel de Dahlak en Erythrée.