géopolitique et informations internationales
L'incursion sur le sol russe d'une bande de mercenaires néo nazis encadrés et armés par les forces kiéviennes, a lamentablement échoué. Cette opération visait à détourner l'attention du grave échec kiévien à Artemovsk. Les média otanesques ont bien sûr largement relaté cette affaire : un journal comme "Le Figaro" est allé jusqu'à écrire : "L'incursion en Russie de quelques de milliers de miliciens soutenus par l'Ukraine, qui veulent un changement de régime à Moscou, lance un défit inédit au chef du Kremlin"
C'est encore mieux que la multiplication des pains ! Une attaque menée par quelques centaines d'hommes devient une offensive de grand style qui va entraîner la chute de Vladimir Poutine, au fait ce dernier a bien été démocratiquement élu et il faudrait le renverser par la force, toujours les "valeurs" de l'UE.
En moins de 24 heures, les forces russes ont liquidé cette affaire, les Kiéviens et leurs mercenaires se sont empressés de retourner de l'autre côté de la frontière non sans y laisser quelques plumes : 70 tués et des pertes matérielles, 2 M1224 MaxxPro (américains) capturés, 2 HMMWV M1151A1 abandonnés et endommagés (américains), 1 HMMWV M1152A1 détruit (américain), 1 KRAZ Cobra détruit (ukrainien), 1 AMZ Dzik-2 détruit (polonais). (cf images au dessus)
Tout le monde a juré n'y être pour rien : Ganna Maliar, vice-ministre kiévienne de la Défense affirmant : "Nous ne livrons pas de guerres sur des territoires étrangers", c'est "une crise interne russe". Kiev contrôle bien mal son territoire puisque s'y trouvent des groupes armés étrangers, disposant de matériels militaires fournis par l'OTAN (blindés, pièces d'artillerie pour bombarder la Russie).
Côté américain on n'est pas non plus au courant, le porte-parole du Pentagone, Patrick Ryder a déclaré : "Nous n'avons approuvé aucun transfert de matériel et ils n'ont pas demandé le transfert de matériel aux structures paramilitaires".
On croyait que Washington transférait des armes à Kiev avec la promesse que ces armes ne seraient pas utilisées contre le territoire de la Russie, donc dès que ces armes arrivent sur le territoire sous la domination de la junte mafieuse de Kiev, cela devient hors de contrôle ! Les Américains ont pourtant envoyé là bas un général pour contrôler.
L'UE de son côté ne se contente pas de fournir des armes dans le cadre de la FEP (Facilité Européenne pour la Paix), mais elle assure aussi les fins de mois de Kiev dans le cadre d'une "assistance macrofinancière", une tranche de 1,5 milliard d'euros vient d'être débloquée, une autre suivra en juin, rappelons que pour 2023 ce sont 18 milliards d'euros qui vont ainsi être fournis à Kiev. Selon la Commission européenne , Kiev a perçu 70 milliards d'euros, de l'argent qui aurait mieux servi aux Européens.
Justement, en France, la Cour des comptes vient de publier un rapport sur les aides publiques aux éleveurs de bovins et dans ce rapport elle estime nécessaire de "définir et rendre publique une stratégie de réduction du cheptel bovin cohérente avec les objectifs climatiques" en effet le "bilan de l'élevage bovin pour le climat est défavorable" car la filière est responsable de 11,8% des émissions d'équivalents CO2 et surtout il y a le méthane (les pets des bovins). La France s'est engagée à réduire de 50% ses émissions de CO2 par rapport à 1990 et de 30% ses émissions de méthane.
Pour la Cour des comptes ces engagements ne seront pas tenables sans une réduction du cheptel bovin alors que la France est le premier producteur européen de viande bovine et le deuxième producteur de lait derrière l'Allemagne. Moins de bovins c'est moins d'aides aux éleveurs donc plus d'argent pour Kiev.
Avec la folie climatiste, plus de voitures thermiques et maintenant "Adieu, veaux, vaches" heureusement il nous restera les "cochons, couvées", mais pour combien de temps ?
Si l'on ne contraint pas les Français à réduire leur consommation de viande et de produits laitiers, il faudra les importer et le transport entraîne des émissions de CO2 donc on est dans une logique complètement folle à un moment où l'on nous incite à privilégier les circuits courts.
Folie climatiste, folie guerrière étrangement ce sont les mêmes que l'on retrouve derrière tout cela.
Jean Cuny