géopolitique et informations internationales
Touchée de plein fouet par la folle politique de sanctions mise en oeuvre contre la Russie, l'Union Européenne qui a pompé autant de gaz russe que possible pour compléter ses réserves pour l'hiver 2022-2023 se demande comment elle va faire pour l'hiver 20023-2024, vous remarquerez que la seule chose envisagée c'est une poursuite des sanctions apparemment ad vitam aeternam. Après moultes discussions, on s'est mis d'accord pour tenter de faire des achats groupés pour essayer de faire baisser les prix, il y aura une mesure d'encadrement du prix de gros dans les transactions de gaz naturel et un plafonnement du prix du gaz utilisé pour produire de l'électricité, tout en évitant que l'UE subventionne de l'électricité qui serait in fine exportée vers les pays voisins comme le Royaume Uni, la Norvège, la Suisse.
Pour avoir du gaz pas trop cher on compte sur les Etats Unis et sur la Norvège ! On va donc demander aux Norvégiens de nous vendre plus de gaz et pas trop cher, mais en échange nous leur vendrons de l'électricité au plus cher, croit-on qu'il vont accepter un tel marché de dupe !!!
On a demandé à la Commission européenne de soumettre des "décisions concrètes" aux gouvernements des pays de l'UE, un accord véritable n'est donc pas pour demain.
Par contre on s'est accordé beaucoup plus vite sur l'Ukraine : en 2023, l'UE versera à la junte mafieuse de Kiev 1,5 milliards d'Euros par mois, "Cela donnera donc un total de 18 milliards d'Euros pour l'année prochaine" s'est félicitée la gauleiterin Ursula von der Leyen;
En 2022, les pays du G7 ont versé 18,9 milliards d'Euros. La junte mafieuse de Kiev qui s'est débarrassée de 4 millions d'habitants de l'Ukraine, à la charge des pays européens, pour mémoire, la France a voté un budget de 400 millions d'Euros pour l'accueil des réfugiés ukrainiens, bénéficie d'un torrent d'argent qui n'est pas perdu pour tout le monde;
Si il y a un coût de la guerre pour la Russie, l'addition se montre de plus en plus salée pour les Européens entre l'envolée des prix de l'énergie, l'accueil des réfugiés, l'envoi d'argent et l'envoi d'armes que les militaires européens vont vouloir être compensé.
La politique belliciste menée par les kollabos de Washington amène les Européens vers la pauvreté, les boucliers tarifaires désespérement brandis par les régimes en place vont finir par céder sous les coups redoublés de la réalité. On nous parle de "sobriété énergétique", il y a eu autrefois une campagne antialcoolique qui proclamait :"santé, sobriété", mais avec la "sobriété énergétique" c'est une sacré gueule de bois qui nous attend. Au XIXe siècle le charbon était considéré comme le "pain de l'industrie" puis on a vu apparaître l'hydro-électricité ce qui a entrainé le déplacement d'industries grosses consommatrices d'énergie vers les vallées montagnardes car à cette époque on n'était pas capable de transporter au loin l'électricité. Aujourd'hui l'Europe a décidé de se couper de toute source d'énergie peu coûteuse : pétrole et gaz russe, nucléaire et se tourne vers des énergies plus chères : GNL, éoliens solaire. Pour soi-disant lutter contre "le réchauffement climatique d'origine humaine" le Parlement européen a voté l'interdiction de la production de voitures à moteur thermique à partir de 2035, la production de véhicules électriques étant encouragée à grand coup de subventions (capitalisme subventionné par l'Etat avec les impôts prélevés) la construction de parcs éoliens qui elle aussi profite à de grandes sociétés capitalistes est permise par une partie des taxes prélevées sur les factures d'électricité des consommateurs.
Au XIXe et XXe siècle, le capitalisme s'est développé sur fonds propres ou par le biais de l'emprunt, aujourd'hui , la bourgeoisie financière mondialisée a pris la tête des Etats européens et elle pressure les peuples pour se remplir les poches.
Revenons en à l'Ukraine, après avoir demandé la mise sous protection international de la centrale nucléaire d'Energodar, la protection internationale de la frontière de l'Ukraine avec la Biélorussie, Zelensky demande maintenant la mise sous protection du barrage de Kakhovka arguant du fait qu'il a été miné par les Russes qui s'apprêtent à le détruire. Ce barrage est un point de passage sur le Dniepr, il est quotidiennement bombardé à coup d'HIMARS par les Ukros qui cherchent ainsi à interrompre le ravitaillement des forces russes sur la rive droite du Dniepr, mais ils n'y sont pas encore parvenus en dépit de tous leurs efforts, la présence d'une msision internationale leur permettrait de couper les flux de ravitaillement.
Cyniquement Zelensky a félicité "les soldats de la 60e brigade d'infanterie séparée, dont les unités affichent de bons résultats dans la région de Kherson". Le résultat on peut le voir ci-dessus sur des photos prises par des soldats russes de la 76e division aéroportée de Pskov qui tient le front au nord de Kherson, une boucherie, on pourrait appliquer à Zelensky le titre du livre de Robert Merle "La mort est mon métier".
Face aux offensives kiéviennes, les forces russes ont du céder du terrain pour se rétablir sur des positions défensives qui, pour le moment, tiennent en dépit d'assauts quotidiens des ukros, en arrière de cette ligne, les moyens du génie ont permis d'établir un ligne de recueil avec fossé antichar, pyramides de béton et talus de terre qui en cas de percée ukro permettrait d'avoir une ligne d'arrêt. Les forces russes ne sont pas partout sur la défensive : au nord de Kupyansk elles ont gagné du terrain, dans le Donbass elles progressent à Artemysk et autour d'Adiivka.
Jean Cuny.