Encore des mots, toujours des mots

canot explosif ukrainien

Quelques réflexions d'internautes :

"En France on n'a pas besoin de frappes russes pour manquer d'électricité : on a Macron.;

"Quand on a une lumière comme Zelensky, pas besoin d'électricité"

Remplissant son rôle propagandistique, ce que l'on ne peut lui reprocher, c'est son boulot, Vadym Omelchenko, ambassadeur de la junte de Kiev à Paris a quand même fait très fort dans le genre : après avoir qualifié les frappes russes de "bombardements barbares", "Rappelez vous la tragédie d'Alep. Ils ont détruit les infrastructures, bombardé les hôpitaux pour faire fuir les habitants et prendre le contrôle de villes vides", il omet de préciser que la partie ouest d'Alep, encerclée par les terroristes takfiri avait été bombardée par eux durant des semaines et que lorsque l'Armée Arabe Syrienne a repris la partie est de la ville avec le soutien de l'aviation russe, une partie de la population avait déjà fui pour échapper à la terreur mise en place par les islamistes. Concernant les restrictions dans la fourniture d'électricité imposée par la junte kiévienne, elles sont "acceptées sereinement" par la population qui réduit volontairement de 5% et même de 20% sa consommation, il est vrai que lorsque l'on s'est débarrassé de 4 millions d'habitants en les envoyant à l'étranger et que lorsque l'électricité est coupée, la consommation diminue ! Pour sa part, Ukrenergo précisait que des restrictions sont "appliquées de force" dans plusieurs régions dont Kiev.

Il a aussi accusé les Russes de "se servir des civils comme boucliers". "On l'a observé à plusieurs reprises : quand les Russes fuyaient, ils formaient des convois mêlant des civils et des militaires pour nous empêcher de les bombarder". Cela n'a pas l'air de gêner les Ukros puisque plusieurs civils ont été tués au point de passage du barrage de Kakhovka.. "Nous n'excluons pas qu'ils détruisent le barrage de Kakhvka pour inonder les territoires", bien sûr, volontairement les Russes mettraient en difficulté leurs troupes qui tiennent la rive droite du Dniepr ! En fait il semble que les Ukros préparent des actions contre ce barrage, on parle de l'utilisation de mines flottantes NRM, mais leur charge d'explosif est trop faible pour espérer causer des dégâts importants, on évoque aussi des canots explosifs télécommandés comme celui qui a été capturé non loin de Sébastopol (voir photo supra).

Bien sûr, cerise sur le gâteau, il agite le spectre du nucléaire,, quand nous reprendrons Kherson "on ne peut pas exclure la possibilité d'une frappe nucléaire tactique". Pour finir, il dénonce la propagande russe : "Si vous entendez un expert plaider pour un cessez-le-feu, sachez que vous avez affaire à ce réseau d'influence russe". Toute personne qui estime que "la crise économique et la crise énergétique sont étroitement liées à la guerre en Ukraine" fait étroitement écho à la propagande de Moscou.

L'Europe bénéficiait d'une énergie bon marché, maintenant elle a du mal à en trouver et beaucoup plus cher, au fait les Ukros vous pourriez nous faire une petite ristourne à partir des royalties que vous continuez à encaisser sur ce qui passe par la canalisation Drujba.

Sans doute pour se conformer aux "valeurs" défendues par l'Union Européenne, l'Ukraine vient d'interdire définitivement 12 partis politiques considérés comme "pro-russes", après la fermeture des media  considérés comme non conforme, voila un grand pas dans l'intégration à l'Union Européenne.

La poursuite des frappes russes contre le système énergétique kiévien a laissé sans électricité de nombreuses régions, la circulation des trains a été presque totalement interrompue ce qui a obligé les Kiéviens à sortir des dépôts des locomotives diesel de réserve, pour l'instant les dépôts ferroviaires n'ont pas encore été touchés, ce qui serait pourtant un bon objectif, car du fait de la différence d'écartement entre les réseaux ukrainiens et occidentaux, ces derniers ne pourraient pas suppléer aux dégâts.

Nouvelles du front :

On peut distinguer trois zones en allant du nord vers le sud :

à l'est de Krasny  Liman, les forces kiéviennes lancent à l'assaut des lignes russes de petits groupes tactiques dans l'espoir de trouver une faille, les combats sont parfois acharné pour quelques villages

dans le Donbass, ce sont les forces russo-républicaines qui sont à l'offensive, poussant vers Siversk, enserrant de plus en plus étroitement Artemysk, entamant un processus d'encerclement de la forteresse d'Avdiivka

enfin sur le front sud où les Russes auraient fait parvenir 2000 hommes de renfort, les assauts quotidiens des kiéviens sont repoussés par les forces aéroportées russes, ces dernières qui tiennent farouchement le terrain depuis des semaines face à des assauts sans cesse renouvelés révèlent bien là leur qualité de troupes d'élite.

Jean Cuny